Lundi 1er novembre, Mardi 2, Mercredi 3 .... Repos
3 jours de repos, dans cet endroit qui porte le joli nom de MERDIVENLIKUYU ! Nous sommes installés face à la mer, premier bain à 7 heures, petit dej, et la matinée s’étire lentement.
Les gens sont super gentils, on les voit apparaître quand les enfants reviennent de l’école.... Effectivement, j’ai noté hier soir, que le fils aîné, qui doit être en 6ème apprenait par cœur un passage de la vie d’ATATURK, il y a donc bien une mise en condition pour ne pas dire autre chose... J’ai toujours l’habitude de relever les petites choses de la vie des gens lorsque nous sommes en voyage : n’y voyez pas une curiosité malsaine, mais plutôt de l’intérêt. Dans cette famille composée de 2 frères, et 3 sœurs, le matriarcat n’est pas un vain mot. C’est la mère, un peu moins de 70 ans qui tient tout à la baguette, et notamment les sous !
Mehmet, le fils aîné, 45 ans, célibataire, fait office de manager et il m’a fait ses petites confidences : il cherche à se marier et à se défaire de l’emprise de sa mère (j’hallucine comme dit ma fille)....
“ Madame Maria (c’est moi) mon rêve serait d’épouser une française qui parle anglais”... Je lui ai demandé pourquoi pas une anglaise directement, il y en a beaucoup qui viennent ici ? “Non, non une française.” Moi, je ne suis pas sûre que n’importe quelle jeune femme (il en veut une de 30 ans pour avoir des enfants !) ait très envie de subir une belle-mère qui donne l’argent au compte goutte à son fils de 45 ans et fait trimer les autres pour des « clopinettes »...
Petite anecdote pour vous tous qui ne connaîtrez jamais Mehmet, mais gros souci pour lui.
Ce sont des tranches de vie, glanées, par ci par là, yeux et oreilles attentifs qui nous font aimer ces rencontres. Il est probable que nous nous arrêterons au retour fin décembre.
Demain, nous reprenons la route pour ANTIOCHE un peu moins de 400 kilomètres, et samedi, ce sera la découverte d’un nouveau pays avec toute l’histoire liée à l’imaginaire qui s’y attache : la SYRIE.