On voulait voir Lhassa et on a vu Lhassa.
Mardi 28 mai
Des lectures que nous avons faites, des images vues soit au cinéma soit à la télévision il ne reste rien. Alexandra David Neel ne pourrait s’y retrouver.
La ville est moderne, ripoliné, aseptisé,”bétonisé”,”chinoisiné”. Bien sur il reste le Potala, restauré repeint chaque année, la vielle ville quant à elle est entièrement en travaux pour devenir une ville touristique. L’armée et la police sont omniprésentes. Nous n’avons n’est jamais vu autant de policiers au mètre carré. Et comme il est interdit de les prendre en photos nous n’avons pas beaucoup d’images de la ville moderne. Les magasins sont tenus généralement par des chinois, les publicités, les enseignes sont en idéogrammes, quelques fois en écriture tibétaine.
Mais il y a les pèlerins tournant sans fin autour du Potala ou autour du Jokhand.
Vente de beurre de yack pour les lampes des temples
Dés neuf heures, visite du Potala.
C’est un palais-forteresse du XVIIe siècle, sur la colline de Marpari (« la colline rouge »), au centre de la vallée de Lhassa. Comprenant un « palais blanc » et un « palais rouge », ainsi que leurs bâtiments annexes, l'édifice incarne l'union du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel et leur rôle respectif dans l'administration du Tibet. Construit par le cinquième dalaï lama, le palais fut notamment le lieu de résidence principal de ses successeurs, jusqu'à la fuite du quatorzième, en Inde, après le soulèvement contre l'armée chinoise en 1959.
La partie rouge était réservé au Dalaî lama, la blanche à l’administration.
L'après-midi, nous ne refusons pas une bonne sieste avant d'aller nous promener en ville en soirée après les fortes chaleurs de l'après-midi. Nous sommes pourtant encore à 3800m d'altitude.