LE PEROU

VENDREDI 17 FEVRIER :

C’est encore un grand saut dans l’inconnu : le passage au PEROU.

Avant, nous allons dépenser nos derniers pesos chiliens dans un super marché afin d’avoir un peu de ravitaillement pour les kilomètres à venir.

L’arrivée à la douane chilienne, pour effectuer les démarches de sortie du pays, se fait à 11 heures dans la foule et la pagaille habituelle en pleine chaleur.

Puis on aborde dans la même ambiance la douane péruvienne, avec une surprise : la visite du frigo à laquelle nous ne nous attendions pas du tout. Aucun guide, aucun blog ne nous avaient alerté sur cette pratique au PEROU. Résultat : tous nos achats de fruits et légumes ainsi que les œufs nous ont été confisqués, (mais pas perdus pour tout le monde). Pas de destruction comme nous l’avions vu faire au passage Argentine/Chili, là, je suis restée assise sur un banc, en attendant Pierre parti faire les formalités, avec le sac plastique contenant mes produits négligemment déposés à côté !!!

2 heures de passage en douane et 2 heures de décalage sur nos montres. A 11 heures nous nous engagions sur les routes péruviennes tout aussi désertiques que celles du Chili.

On avait envisagé un arrêt nocturne à MOQUEGUA, 180 kilomètres après la frontière, il a fallu réviser nos plans. La ville ressemblait fortement à une ville turque ou syrienne, c’est-à-dire très encombrée et anarchique, inondée par de récentes pluies elle n’avait rien de folichon. Donc, une rasade de désert (120 kilomètres) et une petite inquiétude naissante, car avec deux heures de moins sur nos montres la nuit viendrait plus vite.

Un péage a surgi de terre au bon moment : Pierre est allé demandé si nous pouvions y passer la nuit, d’accord, il y a un poste de police et ce n’est pas le trafic nocturne qui nous dérangera. Tout va bien.

Chose bizarre à signaler, les usagers ne règlent le péage que dans un seul sens, il y a toujours une voie libre, allons savoir pourquoi....

Le papier peint de ce soir