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Les Voyages de Télémaque
21 novembre 2011

Rio Gallegos

VENDREDI 18 NOVEMBRE :

Le vent est arrivé dans la nuit, fini le beau temps. L’idée d’avoir 250 kilomètres devant nous avec ce vent ne m’enchante guère, cela nous vaut dès le matin un « échange de point de vue » traduisez quelques mots vifs qui mettent de l’ambiance. Le fait est, nous avons eu le vent dans le dos la plupart du temps jusqu’à l’arrivée à RIO GALLEGOS la dernière grande ville argentine.

Première préoccupation trouver l’usine SURGAS pour faire remplir notre bouteille (qui a tenu plus d’un mois, nous sommes rassurés sur ce point). Dans une gigantesque zone industrielle où chaque fil de fer barbelé, arbre et buisson retient sa charge de plastique qui claque au vent. Nous tombons mal, il y a un remplissage de cuve et il est impossible de faire charger nos 3 petits kilos !

On nous renvoie ailleurs, on trouve, et il faut attendre une heure. Après, c’est la recherche du camping. Il y en deux dans le secteur. Le premier : on se fait littéralement jeter par une matrone en peignoir de bain, il s’agit d’un camping propriété d’un syndicat de travailleurs…. Le deuxième est fermé.

DSCN9401

Pour Olivier: carcasses de dauphine devant l’autodrome de Rio Gallegos

On sort de cette ville, qui ne nous laissera pas un souvenir inoubliable, dans des bourrasques de sable, pensant trouver une station YPF où demander l’hospitalité, mais en vain. Elles se trouvent en centre ville, nous diront les flics du contrôle policier qui nous dissuadent de prendre la route de la frontière car il n’y a rien pour s’arrêter. Retour en arrière donc, on a repéré un centre sportif c’est notre dernière chance. Dans ces cas là, c’est moi qui vais me « dépatouiller » avec les quelques mots d’espagnol que je choisis pour la circonstance : préoccupado (inquiète) un lugar (un endroit) por lal noche (pour la nuit) et çà marche. Le gardien nous trouve un coin un peu à l’abri du vent ouf ! Pour la peine, je leur fais une douzaine de crêpes et leur offre un pot de confiture.

DSCN9402

Le bivouac du soir n’est parfois pas un lieu de rêve.

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