La Paloma
SAMEDI 12 NOVEMBRE :
Adieu PUERTO DESEADO qui se montre sous son meilleur jour pour notre départ : grand soleil, pas de vent et 20°. Nous allons apprendre à nous méfier de ces variations de climat. On dit de l’Irlande qu’il peut y avoir plusieurs saisons en une seule et même journée, ici c’est pareil.
Nous faisons à l’inverse les 126 kilomètres de route droite pour revenir sur la Ruta 3.
La destination du jour est le camping de la PALOMA (30 kilomètres de piste). Décrié par certains voyageurs qui ne lui font pas une bonne réputation, curieusement le Gallimard le situe près d’une petite ville ! C’est carrément un gag, ou tout au moins un « copié collé » qui perdure depuis des années…
Au milieu de nulle part, la PALOMA est en fait une estancia dans le style capharnaüm, joliment agrémentée par des tamaris. L’accueil est cordial et le patron nous dit d’emblée que « normalement » le prix est de 50 pesos la nuit mais que pour nous ce sera 30 ! Bon. Il nous fait installer devant le bâtiment des sanitaires pour être à l’abri du vent. Très bien, c’est propre, les douches chaudes, et l’électricité n’arrive qu’à 19 heures une fois le générateur mis en route. L’eau vient des citernes disséminées un peu partout, donc imbuvable, mais comment faire autrement ici ?
Chambres d’hôtes pour routards fauchés
A peine installés, un magnifique coq vient taper l’incruste, puis le chat et le chien. On dirait qu’ils sont ravis d’avoir des visiteurs.
Télémaque protégé du vent par les toilettes