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Les Voyages de Télémaque
11 novembre 2011

La vraie Patagonie

MARDI 8 NOVEMBRE :

CAMARONES/COMMODORO RIVADAVIA : 270 kilomètres. Sur les premiers 70 (de vraie route) nous avons croisé seulement deux voitures….

 

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A part les poteaux il n’y a rien

COMMODORO est la dernière grande ville que nous traverserons avant longtemps, alors quelques courses s’imposent avant de faire étape au camping de RADA TILLY petite ville balnéaire qui se prépare pour la saison.

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Manif des employés municipaux de Rada Tilly

MERCREDI 9 NOVEMBRE :

Nous quittons la province du CHUBUT pour entrer dans celle de SANTA CRUZ. Contrôle policier bien sûr, avec plus de curiosité qu’autre chose. Le jeune flic serait tellement content d’avoir un petit cadeau français…S’il n’y a que çà pour te faire plaisir mon brave, j’ai ce qu’il faut : des tours Eiffel achetées sur les brocantes, çà fait un tabac. Il y a pire comme rançon, on a fait un heureux, et il a été tout à fait satisfait de nos (photocopies) de papiers…

Marie-Jo ne vous a pas dit que le flic lui a fait la bises quand nous sommes repartis.

Dès la sortie de la ville, ce sont les champs de pétrole, avec des pompes en action. Toute cette région en est truffée, ce qui contribue à nous faire remplir nos réservoirs à 3,70 pesos le litre soit 65 centimes d’€uros. Vu le nombre de kilomètres que nous avalons c’est appréciable.

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Hommage à l’ouvrier du pétrole

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El RIO NEGRO marque le début de la Patagonie qui s’allonge sur 2500 kilomètres jusqu’à USHAIA, la ruta 3 constituant son épine dorsale. La charmante ville de VIEDMA, avec ses roses et ses palmiers ne correspondait pas du tout à l’idée que l’on pouvait se faire de la Patagonie. La suite du voyage a modifié petit à petit cette impression. Avec un peu d’appréhension, j’attends « le » vent, quand va t-il surgir ? Celui que nous avions eu à VALDES balayant le sable pouvant être considéré comme un gentil zéphyr.

De beaux coups d’œil sur les immenses plages qui longent la route, et soudain, Il est là. Régulier, fort, et de 3/4. Pierre tient bien le volant et cale sa vitesse à 50 km/h ; TELEMAQUE résiste et ne tangue pas, je continue à tricoter (c’est dire) !

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Sur la ligne droite, il voit un camping-car au loin, mais oui c’est eux, Alain et Brigitte nos copains du Grande Amburgo avec leur Westfalia bien reconnaissable. On s’arrête une petite heure sur un bout de parking où nous nous racontons nos aventures. Eux reviennent de PUERTO DESEADO (où nous allons) ils me font flipper avec le temps qu’ils y ont eu, vent et pluie. Ils en ont visiblement ras le bol. Contents de s’être revus, chacun poursuit sa route.

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PUERTO DESEADO restera tout de même notre destination, et nous prendrons, sur cette route, conscience de ce qu’est la PATAGONIE. Rien, de part et d’autre de la route rectiligne, la végétation ne dépasse pas 10 cm de haut, une terre plate à perte de vue et le vent qui à tout loisir de balayer ce territoire. Les quelques maisons nichées dans de malheureux bosquets sont très basses, on comprend aisément pourquoi.

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Ligne droite de 64km

L’arrivée à PUERTO DESEADO est un choc visuel : une lagune vert céladon, des îles noires à marée basse, et nous entrons dans la ville qui compte 10 000 habitants.

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En fin d’après midi, après l’installation au camping municipal, nous en faisons le tour. C’est vraiment un autre monde, la bourgade vient de fêter son centenaire, et on imagine la vie, dure, mais organisée qui régnait au début du XXème siècle. Des rues très larges, (ce n’est pas la place qui manque), une gare d’opérette qui vient d’être réhabilitée, et quelques jolis bâtiments.

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Nous rencontrons Annick, qui parle français. Elle est biologiste suisse et a fait sa vie ici au bout du monde. Son copain Javier, a une société « Darwin expédition » Il fait découvrir la faune exceptionnelle de la réserve aux rares touristes. Rendez vous est pris. Finalement tout va bien, et le vent s’est calmé.

Le Gallimard, fait une description tout à fait réelle de PUERTO DESEADO, et souligne l’effort tout particulier fait par la Municipalité pour sortir l’agglomération de son isolement. On a pu constater que c’est le cas. Un camping très correct à 3 € la nuit pour attirer des visiteurs, et beaucoup de documentation très bien élaborée par son service du tourisme qui met en valeur le patrimoine exceptionnel dont elle dispose : un Parc naturel d’une superficie de 140 000 hectares sur lequel on peut trouver à la fois la plus grande concentration et la plus grande variété de mammifères et oiseaux marins.

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Commentaires
A
N'ayez crainte il n'y a pas de neige à Ushuaia, nous sommes là depuis une semaine.<br /> <br /> Biz<br /> <br /> Michel & Solange
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