Le Parana
DIMANCHE 23 OCTOBRE :
Il faut bien repartir. Les « Lyonnais » reprennent la mauvaise piste en se dirigeant vers le Nord. Peut-être nous retrouverons nous ? C’est fou le nombre de français, souvent avec leurs enfants, qui « tournent » dans un sens ou dans l’autre dans cet immense pays.
Nous quittons SAN CARLOS de PELLIGRINI, criblés de boutons de moustiques, normal dans une zone marécageuse, mais que çà fait mal ! Ces sales bestioles attaquent à travers les vêtements.
La piste pour rejoindre MERCEDES s’est révélée finalement bien meilleure que celle par laquelle nous étions arrivés. En tôle ondulée, cela occasionne beaucoup de bruit mais on peut tout de même frôler les 50 Km/heure. 120 kilomètres en 2 heures et demie, çà c’est de la moyenne !
Ensuite, ce fut une « vraie » route, mais infecte, d’énormes trous qui nous ont obligé à slalomer sur plus de 70 kilomètres, heureusement sans aucune circulation, un « gaucho » de temps en temps !
Arrivés à GOYA, un argentin obligeant nous à conduits près du port sur le PARANA (encore lui) où nous voulions connaître les heures de passage du ferry pour traverser le fleuve. C’est notre jour de veine, il y a en avait un à 15 heures. Merci Christina, c’est jour d’élection présidentielle, et pour cette raison tous les transports fonctionnent aujourd’hui dimanche.
Deux heures de traversée à travers une imbrication de canaux seront nécessaires avant d’arriver à RECONSQUITA, (la grande ville qui fait face à GOYA). Vu sa largeur, il n’y a que très peu de pont sur le PARANA et cette formule nous évite un long détour. La Halte se fera dans le quartier résidentiel d’une petite ville, ROMANG sous un orage avec beaucoup de pluie.