Dimanche 14 novembre : DAMAS 2ème

Dîner de « mezzés » hier soir, tout l’art de la cuisine syro-libanaise...

 

Aujourd’hui : petit aperçu des moyens de transport syriens...

Et après : les souks sont un haut lieu de la mode féminine orientale. Les boutiques de dessous affriolants sont tenues par des hommes et ce sont les hommes qui achètent pour leurs femmes.

Sous les voiles noirs se dissimulent en fait tous les fantasmes de l’Orient.

Les robes du soir font rêver....

Et les parfumeurs du fond de leur boutique vous préparent le 5 de Chanel, et Opium de Dior, vous n’avez qu’a choisir. Mon odorat étant défaillant j’avoue ne pas avoir reconnu le N°5 que j’ai pourtant longtemps porté.

La journée n’a pas été remplie que de frivolités... Nous avons visité le PALAIS AL HASEM.

Devenu Pacha de DAMAS, ce dernier a reproduit en plus grand et en plus luxueux le petit Palais d’HAMMA qui nous a tant plu, du temps où il n’était que Gouverneur.

Celui-ci nous a tout autant séduit par son raffinement et la qualité des matériaux employés. Il paraît qu’au temps de sa construction en 1749, plus aucun artisan n’était disponible dans DAMAS, tous travaillaient pour le Pacha.

 

  Le luth est pour Vincent

Nous y avons rencontré un jeune ingénieur iranien travaillant chez Renault à Téhéran, et avons discuté pendant plus d’une heure avec lui de son pays, de Paris où il va souvent, et de son espoir de voir son dossier d’immigration qui est en bonne voie, accepté par le Canada.

« J’aime mon pays, mais je n’y ai pas d’espoir » nous dira t-il en substance.

Le quartier Chrétien, nous a aussi donné l’occasion de parler avec ELIES, un Libanais chrétien à qui nous avons pu poser la question qui vient immédiatement à l’esprit : les relations entre chrétiens et musulmans ?

On affiche sans crainte sa religion sur sa maison

  Chapelle Saint Paul crée dans une porte de Damas

Sachant qu’il y a les syriaques orthodoxes, les syriaques catholiques, l’église arménienne orthodoxe, et catholique, sans oublier l’église chaldéenne, les maronites et enfin les catholiques. Comme qui dirait qu’il y « les papous papas, et les papous pas papas, et chez les poux, les poux papas, et les poux pas papas etc. » Trêve de plaisanterie, notre charmant ELIES, nous a répondu clairement : « nous n’avons aucun problème, chaque communauté vit en parfaite entente avec les autres et dans un mutuel respect ; la liberté de culte est un fait établi en Syrie et la raison en est simple : aucun religieux n’est mêlé de prés ou de loin à la politique ». A bon entendeur...

ELIES nous a recommandé d’aller dans le quartier juif aujourd’hui déserté, les ressortissants ayant immigré pour la plupart en Israël. Tristes maisons vides qui ont du être belles avec leurs cours intérieures, leurs avancées pourvues de moucharabiehs.... Ce quartier, fera bientôt les délices de promoteurs à n’en pas douter.